« La prière surérogatoire de l’homme accomplie en sorte que personne ne le voit surpasse vingt-cinq fois celle accomplie aux yeux de tous ». [Al-Albânî authentifie ce hadith dans Sahîh al-Jâmi‘ n°3821.] Dans un autre hadith attribué au Prophète -aleyhi salat wa salam- d’après un Compagnon, il a dit : « Le mérite de la prière qu’un homme accomplit dans sa demeure par rapport à celle là où on le voit est comparable au mérite de la prière obligatoire par rapport à celle qui est surérogatoire ». [Rapporté par al-Bayhaqî - par Cheikh al-Albânî] Cela signifie que l’ensemble des bonnes actions obtenues en accomplissant les prières surérogatoires à la mosquée au terme de vingt années peut être obtenu en seulement une année, si ces dernières sont accomplies à la maison ou dans un lieu à l’abri de tout regard. {À condition bien sûr qu’Allah accepte ces oeuvres.} Peut-on accepter de perdre une telle récompense ? Je ne pense pas vraiment. Ami lecteur, veille donc à accomplir des prières surérogatoires à l’abri de tout regard. La récompense en sera plus grande et l’ostentation moins envisageable. Sache aussi que tant que l’acte est sincèrement voué à Allah, la récompense sera immense. Abû Sa‘îd t rapporte du Prophète -aleyhi salat wa salam- qu’il a dit : « La prière d’un homme en commun surpasse celle qu’il accomplit individuellement de vingt-cinq degrés. Mais s’il l’accomplit en plein désert, parfait les ablutions, les inclinations et les prosternations, sa prière atteindra cinquante degrés » [Rapporté par Abû Dâwud et authentifié par al-Suyûtî] {Extrait de : Comment vivre plus longtemps ~ éditions al hadith}