La tristesse se lit parfois sur le visage ou dans le silence d'une personne ... Mes soeurs et frères, n'hésitez pas à entretenir vos liens d'amitiés, ce qui est important ce n'est pas de se voir tous les jours mais la qualité de la rencontre . Si vous sentez qu'un(e) de vos frères/ soeurs ne va pas bien , invitez la à prendre le café , si vous préparez un plat , prenez l'initiative de lui en apporter etc ... Souvent la personne éprouvée, ne parle pas de ce qu'elle traverse et à tendance à se renfermer sur elle même , alors n'attendez pas qu'elle vienne vers vous et prenez les devants tout en respectant son intimité , faites lui sentir que vous l'aimez en ALLAH en toute circonstance, pas que dans les bons moments car malheureusement, ce que j'ai pu constater lorsque je suis moi même éprouvée et/ou quand je visite des soeurs ds le besoin , c'est ce manque d'entraide, de présence , d'AMOUR FILLAH vrai et sincère. Quand tout va bien, il y a du monde autour de nous mais quand on est éprouvé notre douleur se heurte à un vide sans nom. On doit aimer pour sa soeur ce qu'on aimerait pour nous même! Il y a mille façon de mettre du baume au coeur à une personne éprouvée. Un petit sms, un petit coup de fil, une visite, un sourire, une accolade chaleureuse , une petite douceur sucrée ... Voici ce que dit Ibn AL Qayyim rahimahuLLAH: L'on peut consoler un croyant de différentes façons : par l'argent, par le prestige, par la présence physique, par un service, par les conseils, par des prières, par la demande de pardon et par le partage de la souffrance. L'importance de la consolation se mesure à la force de la foi de son auteur. Car la consolation varie en force et en faiblesse en fonction de la foi qui l'inspire. C'est pourquoi le Messager (sallallahu 'alayhi wa sallam) apportait la plus grande consolation à ses compagnons, et ceux-ci en bénéficiaient à la mesure de leur obéissance envers lui. Kitâb al-Fawâ'id, p.228 Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya -MJ-