Quant un musulman s'engage dans une prière obligatoire, il ne doit pas l'interrompre pour répondre à l'appel de son père ou sa mère. Cependant , il peut attirer l'attention de l'auteur de l'appel sur le fait qu'il est en prière. Il peut le faire soit en prononçant le tasbih ou élevant sa voix ou par un geste similaire. Il lui est permis d'alléger sa prière pour pouvoir répondre à l'appel dès sa fin. le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: « Certes, il m'arrive d'entrer en prière avec l'intention de la prolonger puis les pleurs d'un enfant m'amènent à l'alléger par crainte de faire de la peine à sa mère.» Ceci montre qu'il est permis d'alléger la prière pour tenir compte d'un facteur qui préoccupe le prieur. (Boukhari) Pour la prière surérogatoire, si l'intéressé sait que ses père et mère ne désapprouvent pas la poursuite de la prière, il la parachève avant de répondre à leur appel. S'il sait qu'ils désapprouvent la poursuite de la prière, il y met fin pour répondre à leur appel car il n'encourt rien en agissant de la sorte et il peut refaire la prière plus tard. Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: « Si les père et mère vous appellent alors que vous êtes en prière, votre devoir est de répondre à leur appel, à moins qu'il ne s'agisse d'une prière obligatoire. S'il s'agit d'une telle prière, il ne vous est pas permis de leur répondre. C'est seule dans une prière surérogatoire qu'il faut leur répondre. Si les père et mère font partie de ceux qui savent prendre la juste mesure des choses et qui vous excuseraient s'ils savaient que vous êtes en prière, dans ce cas , faites un geste pour qu'ils le sachent. Le geste peut consister en un léger bruit ou en la prononciation de la formule souhana Allah ou dans l'augmentation de la voix pendant la récitation d'un verset ou une invocation de manière à faire comprendre à l'auteur de l'appel que vous êtes en prière. Si les père et mère font partie de ceux qui ne sont pas excusables, des gens autoritaires, mettez fin à votre prière et allez leur répondre. Si toutefois, la prière est obligatoire, n'y mettez fin qu'en cas de contrainte, comme si vous voyiez une personne sur le point de tomber dans un puits ou se noyer ou se bruler, là, arrêtez votre prière pour l'urgence. En dehors de tels cas, il n'est pas permis d'interrompre une prière obligatoire.» Charh riyadh as-Salihine,p.302 en résumé. WaAllahou a3alem Source : islamqa -AQ-