« Un serviteur commit un péché et dit : « Ô Seigneur ! J’ai commis un péché, alors pardonne-moi ! » Allah lui pardonna alors et le serviteur resta ainsi autant qu’Allah le voulut, puis il commit un autre péché. Il dit : « Ô Seigneur ! J’ai commis un péché, alors pardonne-moi » Allah lui pardonna et le serviteur resta ainsi autant qu’Allah le voulut, puis il commit un autre péché. Il dit : « Ô Seigneur ! J’ai commis un péché, alors pardonne-moi !» Allah dit alors : « Mon serviteur a su qu’il avait un Seigneur qui pardonnait et pouvait châtier pour un péché [commis]. J’ai pardonné à Mon serviteur, qu’il fasse donc ce qu’il veut. » (Boukhari et Mouslim) Cela signifie aucunement une permission générale d’Allah de commettre des péchés ou des crimes, mais cela montre uniquement que tant que le serviteur agit de la sorte –il commet un péché et se repent –Allah lui pardonne. Cette spécificité accordée à ce serviteur qui a su qu’il ne devait pas persister dans le péché et de devait se repentir à chaque fois qu’il en commettait un, touche en fait toute personne dans cette situation. Sources : « Les Méditations » d’Ibn Al-Qayyim. -AQ-