En 1964, Edward Schulman se vit accorder l’autorisation d’étudier des pins de Bristlecone situés au Nevada, pour travailler sur le petit âge glaciaire qui eut lieu il y a 600 ans. Il utilisait pour cela la technique de dendrochronologie : le prélèvement de carottes dans les arbres permet d’obtenir les cernes de croissance qui “enregistrent” le climat de chaque année. Devant la difficulté d’obtenir des cernes d’un certain âge, il fit abattre l’arbre nommé Prometheus pour l’étudier plus en détail. On découvrit alors qu’il s’agissait du plus vieil arbre du monde, âgé de près de 5000 ans… Depuis cet évènement, la palme revient à Mathusalem, un autre pin de Bristlecone situé en Californie, et dont l’emplacement exact est gardé secret pour éviter le même genre de mésaventure. Prometheus et Mathusalem sont, à ce jour, les plus vieux arbres non-clonaux : leur tronc a le même âge que l’individu. Il existe d’autres organismes plus anciens, qui repoussent à partir de leurs racines qui se renouvellent : le plus ancien connu est Pando, une colonie de faux-trembles vivant en Utah et âgée d’au moins 80000 ans ! Dormir Moins bête Sofiane