En 2001, le magnat de la presse financière Michael Bloomberg dénonce l’« influence nocive » qu’exercent les « groupes de pression privés » sur les hommes politiques. Pour s’en libérer, il enjoint aux New-Yorkais d’élire un maire suffisamment riche... pour ne pas être corruptible. Cela tombe bien : M. Bloomberg est candidat, il est aussi milliardaire. Il promet de « payer [lui]-même pour [sa] propre campagne ». Il a déjà fixé le salaire qu’il s’adjugerait en tant que maire : 1 dollar par an. Dormir Moins bête Sofiane